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La prévention des blessures dans le sport (triathlon, running, cyclisme...)

  • Photo du rédacteur: Nadège Femery
    Nadège Femery
  • 23 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 déc. 2024




Je reviens aujourd'hui sur un module de la formation IronManUniversity, qui était passionnant et sur lequel les coachs ne mettent pas forcément assez l'accent, que cela soit de l’amateur jusqu'au sportif de haut niveau.


La pratique du triathlon, de la course à pied et du cyclisme est exigeante, sollicitant intensément le système musculo-squelettique, cardiovasculaire et mental. Que tu sois amateur ou athlète de haut niveau, la prévention et le dépistage des blessures sont essentiels pour mener à bien ta saison ou tout simplement durer dans ces disciplines.


Je ne suis ni médecin, ni kiné mais j'entends souvent parler de tendinopathies comme le TFL, le tendon d'Achille, les rotateurs de l'épaule, les périostites, la pattes d'oie.. Mais aussi les fractures de fatigue, les lombalgies et en cyclisme, les compressions nerveuses. En tant que coach, ces blessures m'ont toujours fait peur et je dis toujours à mes athlètes que mon but est une saison sans blessure.


Essayons de comprendre les facteurs de risque:

Les blessures résultent souvent d’une combinaison de facteurs extrinsèques comme un matériel inadapté ou un entraînement excessif ou mal planifié (c'est là que le coach intervient et doit personnaliser) et intrinsèques comme des faiblesses musculaires, des déséquilibres, des erreurs de postures, mais aussi le stress, la fatigue, le manque de sommeil (tout cela, le coach peut aussi le détecter en étant proche de ses athlètes, en communiquant).

De même, le mental joue un rôle très important et ne dois pas être placé au second degré. Certains athlètes focalise tellement sur la peur de se blesser qu'ils finissent vraiment par se blesser. Encore une fois, la communication sera la clé (un préparateur mental est parfois la solution).

Alors, justement, quel est le rôle du coach dans l’anticipation ?

Un coach compétent joue un rôle crucial pour éviter les blessures, en adoptant une approche proactive et individualisée .

J'applique le principe de l'évaluation initiale. C'est à dire qu'avant de démarrer un coaching, je prends le temps de discuter et de connaître l'athlète, son passé, sa progression, sa forme et sa méforme, ses éventuelles blessures (déjà blessé, jamais blessé, accident étant enfant, chute au ski...), ses faiblesses (musculaires, asymétries), ses possibilités d'entraînement et de charge. Ensuite, je le suis régulièrement, je repose les questions, je m'inquiète de certains "comportement" (il ne fait pas les séances, il rate des séances faciles ou tests, il est nerveux, soucieux).

A l'issue, tout ce dialogue me permettra de planifier de façon intelligente son entraînement, de le modifier, de l'adapter (volumes, intensités, état de fatigue, repos).


Il est aussi important de parler de préparation physique générale, de renforcement musculaire. Parfois l'athlète a un suivi de kinésithérapie, dans ce cas, je demande à pouvoir échanger avec le professionnel de santé pour adapter mes plans d'entraînement ou avoir un retour de l'athlète sur les séances qu'il fait avec son kiné.


Te concernant, toi, athlète, il faut que tu apprennes à écouter ton corps. Tu dois apprendre à repérer les signes de douleurs ou d'inconfort et à les mesurer. Une échelle sur 10 sur laquelle jusque 3 dans la douleur, ça passe mais au delà, attention si c'est répétitif. Il faudra que tu fasses des retours à ton coach, que tu communiques avec ton coach. Que tu différencies douleur, inconfort, courbatures, fatigue.

N'hésites pas à parler de tes sensations, envoie un message si tu n'es pas certain de toi. Si gène, douleur, inconfort, contacte ton coach, explique lui et trouvez une solution ensemble.


Il y a aussi, maintenant, des outils modernes pour le dépistage et la prévention des blessures. En distanciel, tout n'est pas possible mais encore une fois, avec un bon dialogue, on y arrive ensemble.

  • Technologie portable : montres connectées, capteurs de puissance et accéléromètres permettent de surveiller la charge d’entraînement et les déséquilibres.

  • Vidéo-analyse : corrige la technique en course à pied ou la position sur le vélo.

  • Applications spécialisées : gestion des plans d’entraînement, suivi de la douleur et de la progression.



Conclusion

La prévention et le dépistage des blessures doivent être perçus comme une partie intégrante de l’entraînement. Athlètes et coachs, unissez vos efforts pour anticiper les risques et favoriser une progression durable et équilibrée. Chaque kilomètre parcouru sans douleur est une victoire en soi, et chaque précaution prise aujourd’hui est un investissement dans ton avenir sportif.

Le coach + l'athlète = une team


 
 
 

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